Sculpture sur local à vélo : art urbain

Dans le cadre du projet de rénovation urbaine de la cité de mon quartier (l’Elsau), j’ai participé à un groupe de travail citoyen et collaboratif sur Strasbourg : AHEL. Nous avons proposé aux différentes institutions des projets alternatifs et transversaux pour que cette rénovation prenne véritablement en compte les réalités du quartier et les besoins de ses habitants, comme les impératifs écologiques actuels et à venir. J’ai donc travaillé sur les pollutions, le plan vélo ou une maison des services publics, mais aussi sur des projets culturels et artistiques.

Descriptif du projet :
Construire plusieurs locaux à vélos repartis sur toute la cité, avec un toit en béton capable de supporter la charge d’une sculpture en bronze mise à disposition par le ministère de la Culture ou les musées de Strasbourg, dans le but de créer un parc de sculptures dans la cité.

Constat :
– La part du vélo est faible dans la cité notamment parce qu’il n’y a pas ou peu de possibilités de garer son vélo si, ce n’est dans son appartement : quasiment pas d’arceaux en extérieur, caves et locaux en sous-sol la plupart du temps inutilisables.
– Les 3 locaux à vélo, inaugurés par Habitation Moderne en mai dernier dans un autre quartier (rue de Mâcon) ont permis à beaucoup de Strasbourgeois d’enfourcher à nouveau un vélo.
– L’art et de la culture sont quasiment absents des cités dites “sensibles” comme celle de l’Elsau.

Avantages :
– Ce projet valorise les liaisons douces comme le demande la CAT, (Convention d’application territoriale) car permet de garer facilement son vélo.
– Rentre dans le cadre du programme national ALVÉOLE qui permet aussi de financer de séances d’apprentissage du vélo (partenariat avec l’association CADR 67 sur la rue de Mâcon).
– Permet un meilleur accès des habitants du quartier à la culture et marque une volonté de partage de la culture et donc des valeurs républicaines, comme le précise la CAT.
– Valorise l’image du quartier par la présence d’un équipement culturel et artistique et donc favorise la mixité (CAT).
– Économique, il est transversal et peut être cofinancé par les bailleurs sociaux et les institutions locales tout en rentrant dans le cadre de la CAT.

-NB : les simulations ci-dessus ne sont pas contractuelles car constituées d’éléments existants déjà ici ou là dans l’espace public.